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Ouroux-sur-Saône Sur la Saône avec les derniers pêcheurs professionnels

Ils ne sont plus que quelques-uns à pêcher ablettes, silures, sandres, brèmes et carpes entre Verdun-sur-le-Doubs et le barrage d’Ormes. Le Journal de Saône-et-Loire est parti à la découverte de ce métier qui a tendance à disparaître.
Renaud LAMBOLEZ - 05 sept. 2022 à 20:40 | mis à jour le 15 sept. 2022 à 11:24 - Temps de lecture :
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Vladimir Chavassieux fait partie des quatre derniers pêcheurs professionnels sur la Saône entre Verdun-sur-le-Doubs et le barrage d’Ormes en aval du Pont de Thorey. Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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Vladimir Chavassieux fait partie des quatre derniers pêcheurs professionnels sur la Saône entre Verdun-sur-le-Doubs et le barrage d’Ormes en aval du Pont de Thorey. Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
Il est presque 6 heures. L’aube se lève. Malgré l’obscurité encore présente, Vladimir Chavassieux se dirige parfaitement sur la Saône  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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Il est presque 6 heures. L’aube se lève. Malgré l’obscurité encore présente, Vladimir Chavassieux se dirige parfaitement sur la Saône  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
Une fois le barrage d’Ormes atteint , Vladimir Chavassieux commence le relevage de ses filets posés la veille.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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Une fois le barrage d’Ormes atteint , Vladimir Chavassieux commence le relevage de ses filets posés la veille.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
Les filets sont relevés à la main.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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Les filets sont relevés à la main.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
Cette fois, la pêche a été bonne. Les silures n’ont pas fait trop de dégâts dans les filets. Les ablettes remontent en nombre.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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Cette fois, la pêche a été bonne. Les silures n’ont pas fait trop de dégâts dans les filets. Les ablettes remontent en nombre.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
L’aube se lève sur la Saône. Tout est très calme.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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L’aube se lève sur la Saône. Tout est très calme.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
Vladimir Chavassieux, 57 ans, s’est vu allouer trois lots de pêche entre le port d’Ouroux-sur-Saône et le barrage d’Ormes.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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Vladimir Chavassieux, 57 ans, s’est vu allouer trois lots de pêche entre le port d’Ouroux-sur-Saône et le barrage d’Ormes.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
Petit à petit, les seaux se remplissent d’ablettes au fur et à mesure que l’on remonte la Saône jusqu’au port d’Ouroux.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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Petit à petit, les seaux se remplissent d’ablettes au fur et à mesure que l’on remonte la Saône jusqu’au port d’Ouroux.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
La pêche a été bonne ce jour-là.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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La pêche a été bonne ce jour-là.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
La friture est ensuite revendue aux restaurants et guinguettes du bord de Saône mais aussi à certaines poissonneries  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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La friture est ensuite revendue aux restaurants et guinguettes du bord de Saône mais aussi à certaines poissonneries  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
Tous les filets ont été relevés. Il est temps de retourner au port d’Ouroux après avoir salué quelques pêcheurs amateurs au pont de Thorey.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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Tous les filets ont été relevés. Il est temps de retourner au port d’Ouroux après avoir salué quelques pêcheurs amateurs au pont de Thorey.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
L’arrivée au port se fait grâce à un 4x4 pour remonter la barque sur la terre ferme.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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L’arrivée au port se fait grâce à un 4x4 pour remonter la barque sur la terre ferme.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
Il faut alors décharger les seaux d’ablettes et les filets. Le pêcheur est aidé de son frère et de ses parents.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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Il faut alors décharger les seaux d’ablettes et les filets. Le pêcheur est aidé de son frère et de ses parents.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
Jacques et Anne-Marie Chavassieux continuent d’aider leur fils. Ils ont été les derniers pêcheurs professionnels d’Ouroux à plein temps.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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Jacques et Anne-Marie Chavassieux continuent d’aider leur fils. Ils ont été les derniers pêcheurs professionnels d’Ouroux à plein temps.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
Le décrochage des poissons des filets est un travail long et fastidieux.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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Le décrochage des poissons des filets est un travail long et fastidieux.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
La famille s’est équipée d’une machine chinoise leur permettant de vider les ablettes facilement.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ
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La famille s’est équipée d’une machine chinoise leur permettant de vider les ablettes facilement.  Photo JSL /Renaud LAMBOLEZ

Il est 5 h 30 du matin et les étoiles scintillent encore dans la nuit. Tout est calme au port d’Ouroux-sur-Saône. C’est pourtant l’heure à laquelle Vladimir Chavassieux, abonné de longue date au JSL, sort de sa maison le long de la Saône. « Mes parents sont abonnés depuis au moins 50 voire 60 ans. Je lis le JSL depuis toujours. C’est une habitude. Je le lis surtout après manger. Je regarde sur internet mais encore très souvent sur papier. J’aime tourner les pages. Cela me plaît. Je regarde essentiellement les faits-divers et l’actualité autour de ma commune. Les décès également. Plus on vieillit, plus, malheureusement, il y a des gens que l’on connaît ».

Avec son vieux 4x4 Lada, il tracte sa remorque sur laquelle se trouve une grande barque. La manœuvre pour la mettre à l’eau est précise, rapide....

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