Basket-ball Nationale 2 : L'ESPM s'incline face à La Charité (93-86)
Cette rencontre entre deux prétendants au podium a tenu toutes ses promesses. En effet, au bout de huit petites minutes le tableau d'affichage indiquait déjà 22 partout. Signe que les attaques avaient pris le pas sur les défenses. On assistait à basket hourra où les consignes tactiques laissaient place à l'inspiration avec, chez les Nivernais, un Lefebvre au four et au moulin qui allait engranger la bagatelle de 19 points à lui seul à la mi-temps. Les Tango ne lâchaient cependant pas l'affaire en n'étant jamais distancés de plus de deux points. Ils allaient même mener au score au cours d'un mano a mano dans lequel Dia tirait avec succès son épingle du jeu.
Un match fou
En effet, les attaques fusaient de chaque côté. Ce qui avait comme conséquence un nombre inhabituel de fautes personnelles notamment chez les Tango (18 à la mi-temps). Les coéquipiers de Booth, très à son affaire dans le jeu extérieur, rentraient à la pause avec six points d'avance (48-42 pour La Charité). Belabre, l'enfant du pays, se rappelait à ses anciens supporters qu'il était encore opérationnel et menait de main de maitre les Tango, bien que ceux-ci avaient du mal à trouver la faille, notamment dans le secteur intérieur.
Tout était encore possible. Mais un relâchement au niveau de la concentration, et visiblement une certaine maladresse dans ce troisième quart temps, allaient mettre les Tango en position de commando. Onze points à remonter avec 22 fautes. Avec neuf minutes au compteur. Belabre dans son jardin, lui l'ancien de La Charité, redonnait un peu d'espoir aux siens à trois points. Mais la marche était haute. Trop haute. Et Jérémy Booth se rappelait au bon souvenir de ses anciens camarades en enfonçant le clou à trois points.
Parole à la défense
Visiblement, les artilleurs des deux côtés avaient laisser place aux défenseurs. En effet, un troisième quart-temps, au demeurant joué à vive allure, montrait que les défenses allaient prendre le pas sur les attaques. Un match qui se terminait aux couteaux où chaque faute allait coûter très chère. Dans une ambiance de feu, Chevigny sortait le grand jeu à 3 points… en vain. Prissé s'incline 93-86.